Vendredi 03 mai 2019

Sachant pertinemment bien que nous allions perdre du temps à cause de la piscine, nous avons commencé la journée par une leçon relativement facile.

Afin de motiver les enfants, je suis partie d'un problème abordant leur projet solidarité avec "Cap Espérance". J'ai proposé 3 problèmes différents. Un premier travaillant les prérequis des enfants, c'est-à-dire, la division écrite sans virgule. Mon second problème reprenait quasiment les mêmes informations sauf que j'ai collé, sur mon problème de départ, un dividende comprenant une virgule. Avant de passer à la résolution, je leur demandais : "Est-ce c'est possible selon vous ?".

Enfin, pour rentrer dans le "vif" du sujet, je leur ai proposé un problème totalement différent avec un dividende et un diviseur à virgule. Là encore, avant de passer à la résolution, je leur ai demandé : "Est-ce c'est possible selon vous ?". La réponse étant non, je leur ai demandé comment ils allaient faire selon eux... J'ai laissé ma question en suspend et j'ai lancé les enfants résoudre le problème, d'abord individuellement, ensuite par deux pour confronter leurs idées et enfin, je termine par une mise en commun pendant laquelle j'envoie des enfants au tableau.

Les enfants ont vite compris que ce n'était pas possible de diviser par un nombre à virgule car le calcul est trop dur.

Ils ont aussi compris qu'il fallait faire x10, x100, x1000... pour retirer la virgule du diviseur. Cependant, l'écriture de leur calcul n'était pas correct. Je leur ai donc expliqué qu'à la place de faire plusieurs calculs, il suffit de faire des flèches. Je leur dit donc cette phrase qu'ils ont très vite retenue : "Ce que je fait à l'un, je le fait à l'autre".

J'ai ensuite demandé aux enfants s'ils connaissaient le nom de ce procédé. Je leur ai posé des questions pour qu'ils le trouvent et nous avons trouvé que c'était "la compensation". Je leur ai expliqué que les deux calculs étaient différents mais que le résultat de ces deux calculs était le même.

Ce qui a été :

• Les enfants avaient de bons prérequis concernant la division écrite et n'ont pas eu de difficulté à résoudre les différents calculs.
• Les enfants ont su faire appel à des choses connues pour résoudre ces divisions écrites. Ils ont su mettre en place des stratégies pour faciliter la résolution du calcul.
• Mes problèmes étaient pertinents et ont su aborder chacune des notions que les enfants devaient acquérir à la fin de ma leçon.
• Je pense avoir su correctement rebondir face aux réponses et aux productions de mes élèves.
• Ma phase de mobilisation partant de choses connues et touchant de près les enfants les a motivé.

Ce qui n'a pas été :

• J'aurais peut-être dû mettre plus de rythme dans ma leçon. Heureusement que les enfants sont restés concentrés.
• Les enfants ne se rappelaient plus de l'écriture du procédé de compensation mais un bref rappel a permis de le remettre en mémoire.

Si c'était à refaire :

Si c'était à refaire, j'accélérerais le rythme de ma leçon car, avec une classe plus difficile, les enfants risqueraient de décrocher.

Observations du titulaire en cours d'activité : 

• Situation de départ intéressante et motivante.
• Élèves attentifs.
• Réalisations correctes.
• Bon réajustement face aux élèves.

Conseil : 

• Veille à un rythme élevé afin de maintenir la concentration des enfants.

J'ai demandé aux enfants s'ils savaient ce qu'est une famille de mots. Connaissant la définition, plusieurs enfants l'ont expliquée à la classe.

Je leur ai alors demandé de se mettre debout et j'ai distribué à chacun deux mots. La consigne était la suivante : trouver la famille du/des mot(s) dans leurs mains. Rapidement, les enfants ont tourné parmi leurs camarades afin de trouver leurs familles. Une fois réunis, ils sont venus les accrocher au tableau. Ils n'avaient pas réussi à repérer tous les intrus... Nous avons alors analysé chacune des colonnes et je demandais chaque fois l'avis des enfants. Grâce à cette analyse, nous avons su repérer tous les intrus.

Nous avons ensuite abordé les notions de radical, de préfixes et de suffixes. Je leur ai alors proposé de travailler chacune de ces notions.

Je les ai mis par groupes de 3 et je leur ai distribué une grande feuille A3 travaillant, en premier lieu, uniquement les préfixes. Sur cette feuille, je leur demandais :

• Minimum 3 mots possédant un préfixe qui signifie « enlever ».
• Minimum 3 mots possédant un préfixe qui signifie « encore, à nouveau ».
• Minimum 3 mots possédant le préfixe « dé ». Que signifie ce préfixe ?
• Quel est le sens du préfixe « para » dans parapluie ? Trouvez également d’autres mots.

Ils avaient évidemment besoin d'un dictionnaire.

Après quelques minutes, voyant que les enfants éprouvaient des difficultés, nous avons réalisé une correction collective au TN.

Malheureusement, par manque de temps, nous n'avons pas su aborder les suffixes. C'est donc mon maitre de stage qui reprendra la suite de ma leçon.

Ce qui a été :

• Les enfants ont bien compris la notion de "famille de mots" , ils ont su la définir et faire des liens entre ces notions et les mots que j'avais distribué. Ils ont également su analyser les mots du tableau. Ils ont expliqué pourquoi les intrus étaient des intrus. et en quoi les familles de mots étaient des familles de mots. Ils ont su aborder les notions de préfixes et de suffixes mais j'ai moi-même dû amener la notion de radical car, malgré mes indices, les enfants ne savait pas comment se nommait le "cœur", la base des mots.
• Les enfants ont su communiquer et travailler en groupes.
• Mes groupes étaient réfléchis et pertinents.

Ce qui n'a pas été :

• Par fainéantise, certains enfants n'ouvraient pas le dictionnaire ou attendaient que leurs coéquipiers le fassent.
• Visiblement, mes consignes n'étaient pas assez claires car les enfants ne concevaient pas le fait qu'un préfixe puisse avoir une signification. C'est à force de répétition et grâce à la mise en commun qu'ils ont fini par comprendre.

Si c'était à refaire :

Si c'était à refaire, j'expliquerais peut-être mieux ce qu'est un préfixe et un suffixe. En effet, nous sommes partis des hypothèses des enfants et la feuille d'exercices servait d'induction à la notion de préfixe, c'est-à-dire que les enfants devaient, sur base de ces exercices, réussir à définir la notion. Cependant, avec du recul, la notion aurait peut-être dû être expliquée avant de lancer les enfants dans des exercices.

Observations du titulaire en cours d'activité : 

• Belle activité, bien pensée.
• tu permets le mouvement, le classement, l'essai-erreur et l'initiative -> TB !
• tes différents mots sont bien choisis et permettent de bien visualiser, de bien lire et donc, de bien comprendre la notion de préfixes et de suffixes.

Ayant constaté que mes ateliers réalisés en quatrième primaire étaient peut-être un peu trop compliqués, j'ai décidé de les proposer à mon maitre de stage de P6. Celui-ci les a littéralement adoré. Il dit que c'est la leçon qu'il a préféré lire et que j'aborde tout ce qui est essentiel à savoir en seulement 4 ateliers.

Vous l'aurez compris, pour cette activité, j'ai décidé de réaliser des ateliers afin que les enfants découvrent :

• Les deux temps de la respiration et le rythme de la respiration.
• La cage thoracique et les muscles respiratoires.
• Le trajet de l'air.
• La composition de l'air.

Pour cela, j'avais prévu plusieurs petites activités et plusieurs expériences à réaliser par les enfants afin qu'ils découvrent ces différents paramètres. J'ai réalisé cette leçon sous forme d'ateliers tournants. Cependant, je n'ai pas su tourner dans les groupes étant donné que je réalisais l'expérience de l'atelier 4. Les enfants avaient donc chacun un carnet de route avec toutes les informations et toutes les consignes des ateliers.

Ce qui a été :

• Les enfants ont  beaucoup apprécié les ateliers. 
• Ils ont retenu beaucoup de choses.
• La majorité des élèves faisaient preuve de beaucoup de sérieux et s'appliquaient dans la réalisation des différentes activités.
• J'avais préparé un très bon matériel et en quantité suffisante. De plus, mon carnet de route était visuel et coloré. Il travaillait le système respiratoire sous plusieurs formes : schémas, lecture de textes, observation d'une expérience (avec l’expérience réellement créée et que les enfants pouvaient manipuler), radios...
• Les enfants ont eu plus facile à comprendre ce qui leur était demandé. Je constate donc que mes ateliers sont biens pour des P5-P6.
• J'ai eu de la chance que mon maitre de stage tourne dans les bancs pour m'aider.
• Le temps était réfléchi et les enfants pouvaient venir voir combien de temps il leur restait car j'utilisais un minuteur.

Ce qui n'a pas été :

• Certains enfants n'étaient pas du tout sérieux et prenaient cela à la rigolade. Ils attendaient que les autres membres de leur groupe travaillent et leur donnent les réponses. J'ai souvent dû intervenir et mon maitre de stage aussi. De plus, certains enfants ont refusé de faire l'activité sportive afin d'observer la respiration et mon maitre de stage s'est vraiment énervé. Nous avons refait chacune des activité sportive avec les enfants après qu'ils aient tourné dans chaque atelier.
• A la correction du carnet de route des enfants, j'ai constaté que peu d'entre eux avait été attentifs aux différents termes découverts et ils ne connaissaient même pas les termes "inspiration" et "expiration".  

Si c'était à refaire :

Si c'était à refaire, j'insisterais plus sur la correction du carnet de route et je veillerais à la participation de chacun.