Mardi 27 novembre 2018

Découverte : le périmètre

Ma phase de mobilisation a été très motivante pour mes élèves, je leur avais dit qu'un de mes amis, José, voulait clôturer son champ mais qu'il n'avait aucune idée de comment il devait s'y prendre. Je lui ai alors proposé de demander de l'aide à mes élèves. Lorsque j'ai accroché l'image du champ au tableau. Je leur ai dit que c'était le croquis de José.

Les enfants ont directement fait appel à leurs connaissances antérieures et les réponses ont très vite fusées.

De là, j'ai accroché un tas de surfaces planes au tableau et je leur ai demandé de calculer, seuls, le périmètre de ces figures. Ils ont ensuite confrontés leurs réponses avec en plus, la consigne de trouver la formule la plus petite possible.

Là encore, leurs connaissances antérieures sont très vite revenues et cette découverte m'a plus donné l'impression d'être une révision.

La seule chose qui m'a beaucoup étonnée, était le fait que les enfants ne semblaient pas savoir ce qu'était L (longueur), l (largueur) et c (côté).

 

Ce qui a été :

  • Les enfants ont beaucoup aimé ma phase de mobilisation, elle les a beaucoup motivés.
  • Les enfants se rappelaient bien de la matière, déjà vue en troisième primaire.
  • Mon matériel était grand, coloré, visible de loin.
  • Les enfants ont su confronter leurs idées sans les imposer.
  • Mes consignes ont été comprises et écoutées. Elles étaient claires et le fait de les avoir préparées à l'avance m'a beaucoup aidé à m'exprimer devant les enfants car je sais que si je ne l'avais pas fait, mon stress m'aurait fait bafouillé et perdre mes mots.

 

Ce qui n'a pas été :

  • Les enfants ne semblait pas savoir ce qu'était L (longueur), l (largueur) et c (côté) et ont eu du mal à interpréter ces symboles.
  • Les enfants ne sont pas parvenus à réduire la formule du parallélogramme, du rectangle. Par exemple : (L x 2) + (l x 2), ils n'arrivaient pas à le transformer comme ceci : (L + l) x2. Ma maitre de stage m'a cependant dit de ne pas plus insister là-dessus, le principal étant qu'ils y arrivent et surtout, qu'ils comprennent ce qu'ils font.

 

Si c'était à refaire :

 

Si c'était à refaire, j'insisterais quand même plus sur la réduction de certaines formules pour faciliter la vie des enfants car ça leur permet d'aller plus vite mais aussi car c'était ma deuxième consigne et, quelque part, je la laisse "l’enfreindre".

Evaluation : le futur proche et le futur simple

Ici, il n'y pas vraiment de remise en question possible, j'ai eu l'occasion d'observer la phase d'apprentissage du futur proche et simple lors de mes observations. J'ai donc su ce que les enfants avaient appris.

J'ai donc préparé l'évaluation et ma maitre de stage la validée.

J'ai aussi eu l'occasion de l'évaluer. Cependant, étant donné que c'était la première que je faisais, je n'avais pas pensé à structurer de manière à ce qu'elle soit sur 20 ou sur 30... J'ai donc dû un peu chipoter et un peu réfléchir à comment la pondérer. Je l'ai finalement mise sur 25.

Mon projet : lecture et choix des contes, formation des groupes, premières idées en groupe pour le 1er jet

Premiers pas dans mon projet qui consiste à réécrire la fin d'un conte sous la forme d'un dialogue pour ensuite le jouer devant la classe.

Avant toute chose, j'ai lu les 4 histoires que j'avais sélectionnées en m'arrêtant à un endroit de suspens qui nécessitait une suite.

Nous avons fait un vote et deux histoires ont été retenues : Le petit ogre qui veut aller à l'école, de Marie-Agnès Gaudrat et de Parkins David ainsi que Baba Yaga, de Christine Palluy et Marie Desbons.

Les groupes formés, nous avons décidés, ma maitre de stage et moi, de réunir les enfatns en groupe afin qu'ils partagent déjà leurs idées.

Nous avons fait cela pour deux raisons : certains enfants ont beaucoup de mal en "savoir écrire", et le fait de déjà orienter le 1er jet était pus facile pour eux et aussi dans le but d'aller plus vite au moment de l'écriture.

 

Ce qui a été :

  • Les enfants ont beaucoup aimé les différentes histoires que j'avais sélectionnées.
  • J'ai arrêté les différentes histoires à des moments opportuns et les enfants montraient leur envie de découvrir la suite.
  • Les groupes se sont très vite formés, en fonction des histoires qu'ils aimaient et non selon leurs affinités. Cela variait énormément les groupes, ils ont tous travaillés avec des gens avec lesquels ils n'avaient pas l'habitude de travailler.
  • Lors du rassemblement des premières idées, j'ai pu constater que les idées de chacun ont été prises en compte. Il n'y a eu aucune dispute ni aucun désaccord.
  • Je pense que j'ai su jouer mon rôle de guide sans influencer mes élèves.
  • Je pense que mon choix concernant les histoires a été judicieux, quant à la possibilité d'écrire la fin mais aussi quant à mon choix de "couper" à tel ou tel moment. 

 

Ce qui n'a pas été :

  • Il n'y a rien qui n'a pas été, cependant, certains enfants n'ont pas pu choisir leur histoire car ils étaient absents.

 

Si c'était à refaire :

 

Si c'était à refaire, j'avoue que je ne sais pas ce que je ferais de plus, il a été très difficile pour moi de suivre les étapes de la pédagogie par projet car déjà plusieurs choses n'ont pas été possible dans ma classe. Je pense m'en être bien sortie pour cette partie.


Rappel + Phase d'exercices : les nombres négatifs

J'ai d'abord effectué un rappel du jeu et de la construction de la droite des nombres. J'ai demandé aux enfants de m'expliquer ce qu'était un nombre positif et un nombre négatif et ils ont ensuite été lancés dans des exercices que je corrigeais individuellement afin d'apporter des explications supplémentaires aux enfants qui en éprouvaient le besoin.

 

Ce qui a été :

  • Je constate que les enfants ont bien compris la notion et que les exercices roulent relativement bien. Peu d'enfants ont eu besoin d'explications en plus.
  • Je tournais dans les bancs, prête à aider les enfants dans le besoin (beaucoup n'osant pas demander d'eux-mêmes).
  • J'ai donné des exercices supplémentaires (dépassement) aux enfants plus rapides.

 

Ce qui n'a pas été :

  • Il n'y a rien qui n'a pas été, cependant, j'avais préparé des exercices qui n'ont servis que de devoir étant donné que les enfants travaillent dans des manuels, ici, les TIP TOP (et Azimuts en français). 

 

Si c'était à refaire :

 

Si c'était à refaire, je ne travaillerais pas dans des manuels, je varierais les exercices. De plus, il ne m'a pas semblé que ce manuel soit vraiment complet au niveau du contenu matière. Ma maitre de stage n'en est d'ailleurs pas contente mais il est apparemment imposé par l'école.