Lundi 3 décembre 2018

J'ai commencé ma leçon par un rappel de tout ce que nous avions vu et fait jusqu'à maintenant.

J'ai ensuite réuni les enfants par groupes, ceux-ci ayant été déterminés préalablement selon leur choix de conte.

Pour les aider, j'ai accepté qu'ils prennent leur synthèse près d'eux, leurs premières idées qu'ils avaient mises en commun au début du projet et le conte que j'avais imprimé jusqu'à l'endroit du suspens.

Cependant, j'avais bien évidemment donné des consignes telles que :

• La suite du conte que vous écrivez doit être en accord et en cohérence avec le début du conte que nous avons lu.
• Je veux revoir la ponctuation apprises lors des précédents cours.
• Vous pouvez inventer de nouveaux personnages tant que ceux-ci ne prennent pas le dessus sur les principaux.
• Minimum une face de texte.
• ...

En groupe, ils se sont alors lancés dans la rédaction de leur premier jet.

Durant ce temps, je tournais dans les bancs et je répondais aux questions des enfants. Malheureusement, avec les rituels, ceux-ci n'ont pas eu beaucoup de temps.

Ce qui a été :

• Les enfants ont vraiment mieux compris ce à quoi ils devaient faire attention ainsi que le rôle de la ponctuation. J'ai pu voir que le temps que j'avais consacré à refaire ça a été efficace.
• Les enfants ont mieux compris la matière. Lorsque je passais dans les bancs je voyais un net changement avec leur premier jet individuel. Ils utilisent ce qu'ils ont appris.
• les enfants sont parvenus à communiquer et à partager leurs idées. Il n'y a pas eu de leader ou d'influenceur dans les groupes. J'ai vraiment pu observer un réel partage, basé sur une bonne communication.

Ce qui n'a pas été :

• Lorsqu'ils sont en groupe, les enfants ont souvent tendance à être très bruyants. Je devais donc souvent insister et réclamer le silence malgré l'utilisation du feux rouge mis en place par ma maitre de stage.

Si c'était à refaire :

Si c'était à refaire, je trouverais un autre outil pour une meilleure gestion du bruit. Mis à part cela, tout s'est bien passé.

Cette période n'a pas vraiment été une phase d'exercices. Nous avons réalisé, collectivement, le graphique de la classe sur base des mesures prises au cours précédent.

Cependant, les affiches et les décorations de la classe ayant été dégagées au maximum pour faciliter l'installation des TBI après la récréation, nous n'avons eu que très peu d'espace pour travailler (les espaces ateliers ainsi que les bancs des élèves étaient forts occupés). En effet,, pour avoir un grand espace, nous avons dû travailler sur l'estrade, ce qui n'était pas facile pour que tous les enfants soient et restent attentifs.

Avant la réalisation concrète de notre graphique, j'ai d'abord demandé à ma "secrétaire" d'inscrire toutes les mesures prises lors du cours pécédent, ainsi que le nom des enfants mesurés au tableau.

J'ai ensuite effectué un rappel de ce qu'il faut savoir quand on construit un graphique :

• L'intervalle entres les données doit être régulier (exemple :  de 5 en 5 ou de 10 en 10...).
• On doit tracer deux axes et les nommer afin de savoir ce que les données les graduant représentent.
• Il faut un titre au graphique.
• ...

Après ce rappel, sur un grand panneau quadrillé, nous avons commencé la réalisation de notre graphique. Pour cela, plusieurs enfants désignés au hasard donnaient leurs hypothèses et ses camarades devaient dire si oui ou non ils étaient d'accord et pourquoi. Ce n'était que lorsque tout le monde était d'accord que l'on traçait.

Nous avons donc construit le graphique de la classe.

Ce qui a été :

• Les enfants se sont très vite remémorés ce qu'ils avaient appris durant les années précédentes. La construction de notre graphique a donc été rapide et comprise de tout le monde.
• Malgré les conditions de travail dans lesquelles nous étions, les enfants étaient investis et motivés. Ils s'entraidaient, se corrigeaient, partageaient leurs idées. Cet échange a été très enrichissant.

Ce qui n'a pas été :

• Certains enfants ont été très distraits et n'écoutaient pas grand chose, je devais souvent les appeler à l'ordre et j'essayais de les faire participer, de les occuper. 
• Beaucoup d'enfants ont été déçus de ne pas avoir pu tracer le graphique.
• Nous n'avons pas su terminer (pas de titre au graphique par exemple) car les enfants ont dû déménager dans la classe de deuxième primaire.

Si c'était à refaire :

Si c'était à refaire, je prendrais le temps de mesurer tous mes élèves et je les diviserais en plusieurs groupes pour faire plusieurs graphiques de la classe où tout le monde aurait participé et où tous les noms de mes élèves se retrouveraient dessus. Cela m'aurait permis qu'aucun enfant ne s'ennuient ou ne soient distraits. Au contraire, ils auraient tous participé.

Toujours dans leurs manuels Azimuts, les enfants ont continué les exercices commencés au précédent cours. Certains, absents aux autres cours sont venus près de moi pour que je leur réexplique la matière et pour que je leur apporte une plus grande assistance dans les exercices.

Heureusement, quasi tous les enfants absents s'étaient remis en ordre et n'avaient que quelques questions matières. Nous avons donc pu très vite nous mettre au travail et ils ont pu avancer dans les exercices. Les enfants plus rapides ont fait des exercices de dépassement (exercices dans le livre qui n'ont pas été cités comme exercices à faire mais dans lesquels j'ai lancé les enfants plus rapides en guise de dépassement).

Ceux ayant fini plus tôt pouvaient ensuite s'occuper calmement dans leur carnet d'auto-gestion.

Ce qui a été :

• Les enfants ont compris la matière et s'en sortent très bien dans leurs exercices.
• Certains enfants plus rapides ont accepté d'aider les enfants qui ont été absents.
• Les enfants ayant fini plus tôt savaient tout à fait s'occuper calmement. C'est une classe très autonome qui a compris le principe d'auto-gestion.
• Les enfants ont su se faire au changement de classe.
• J'ai bien su gérer mes corrections qui ont dû être faites directement pour que les enfants puissent reprendre leur cahier.

Ce qui n'a pas été :

• Certains enfants n'ont pas pensé à prendre toutes leurs affaires dans la classe et n'ont pas su s'occuper lorsqu'ils ont eu fini.

Si c'était à refaire :

Si c'était à refaire, je ferais une liste de ce que les enfants doivent avoir avec eux pour assurer les cours de la journée afin qu'il 'y ait pas d'oubli ni de leur part ni de la mienne.

Le conte : Les feux de l'hiver, de Xiavier Deutsch.

Pour cette activité, j'ai affiché au tableau les 2 illustrations du chapitre 1 et j'ai demandé aux enfants ce qu'ils avaient retenu. J'ai ensuite affiché les deux illustrations du chapitre 2 et je leur ai demandé d'anticiper l'histoire. J'ai donc fait un tour de parole pour connaitre les hypothèses des enfants.

Nous avons ensuite écouté la bande audio racontant l'histoire. Les enfants doivent être attentifs.

Après cette écoute, j'ai posé des questions de compréhension aux enfants et puis, je leur ai demandé de parler de leurs ressentis, de ce que leur avait inspiré l'histoire...

Ce qui a été :

• Les enfants aimaient l'histoire.
• Ils ont bien compris l'histoire et, pour la plupart, ils répondaient bien aux questions que je posais.
• Les enfants ont donc été attentifs à l'histoire.
• Mon matériel.
• Cette séance a été plus productive que la précédente. Les partages des enfants nous ont permis de participer à un bon moment de communication où les enfants s'écoutaient et se répondaient dans le respect.

Ce qui n'a pas été :

• Après ma discussion avec mon professeur de religion qui était venue me voir, j'ai constaté qu'avec une classe calme, ma leçon a été comme sur des roulettes parce que j'avais une classe calme mais, avec une classe plus turbulente, une leçon autant collective, aurait été très dure à gérer.

Si c'était à refaire :

Si c'était à refaire, je réfléchirais à une autre manière d'exploiter ce conte pour que ma leçon ne soit pas qu'en collectif oral.

Pour cette activité, j'ai décidé de réaliser des ateliers afin que les enfants découvrent :

• Les deux temps de la respiration et le rythme de la respiration.
• La cage thoracique et les muscles respiratoires.
• Le trajet de l'air.
• La composition de l'air.

Pour cela, j'avais prévu plusieurs petites activités et plusieurs expériences à réaliser par les enfants afin qu'ils découvrent ces différents paramètres. J'ai réalisé cette leçon sous forme d'ateliers tournants. Cependant, je n'ai pas su tourner dans les groupes étant donné que je réalisais l'expérience de l'atelier 4. Les enfants avaient donc chacun un carnet de route avec toutes les informations et toutes les consignes des ateliers.

Ce qui a été :

• Les enfants ont  beaucoup apprécié les ateliers. 
• Ils ont retenu beaucoup de choses.
• La majorité des élèves faisaient preuve de beaucoup de sérieux et s'appliquaient dans la réalisation des différentes activités.
• J'avais préparé un très bon matériel et en quantité suffisante. De plus, mon carnet de route était visuel et coloré. Il travaillait le système respiratoire sous plusieurs formes : schémas, lecture de textes, observation d'une expérience (avec l'ecpérience réellement créée et que les enfants pouvaient manipuler), radios...

Ce qui n'a pas été :

• Certains enfants n'étaient pas du tout sérieux et prenaient cela à la rigolade. Ils attendaient que les autres membres de leur groupe travaillent et leur donnent les réponses. J'ai souvent dû intervenir.
• Le contexte dans lequel se déroulait l'activité (nous étions dans le réfectoire car, contrairement à ce qui était prévu, l'installation des TBI a pris énormément de retard) a beaucoup perturbé les enfants. Il a d'ailleurs été très difficile pour moi de gérer le groupe car je devais constamment faire le gendarme étant donné que nous étions juste au-dessus des maternelles qui faisaient la sieste.

Si c'était à refaire :

Si c'était à refaire, je ne ferais pas mes ateliers sous formes d'ateliers tournants mais chaque groupe réaliseraient le même atelier en même temps sauf le quatrième que nous aurions fait ensemble. Cela m'aurait permis de pouvoir me déplacer et superviser la réalisation des ateliers.