C'est grâce à une discussion avec mon professeur d'AFP/MFP que j'ai élaboré cette leçon. Au départ, le sujet me semblait très flou et je n'avais aucune idée de comment l'aborder...
Je suis finalement partie sur un défi ayant la forme d'un problème.
En réalité, des problèmes, j'en avais prévu deux. Les voici :
J'ai d'abord affiché le premier problème au tableau et j'ai demandé aux enfants de ne pas tout de suite résoudre le problème mais de le représenter.
C'est, je pense, ce qui a posé le plus problème aux enfants. En effet, ils commencé par me dessiner des bonshommes avec des oranges mais aucun ne représentait la situation problème. Je les ai alors repris et je leur ai demandé une représentation mathématique.
Ce qui était dur dans ce dessin, c'est que mon maitre de stage voulait vraiment arriver à un problème "comme ceux auxquels ils seraient confrontés en secondaire".
N'ayant aucun résultat vraiment concluant, j'ai décidé d'envoyer une de mes élèves, ayant un dessin correct au niveau du fond mais pas au niveau de la forme, au tableau. Celle-ci a dessiné ses bonshommes. Je leur ai alors dit : "Si je vous dit que je ne dois pas voir apparaitre de bonshommes, que pourrais-je mettre à la place?" Malheureusement, les enfants sont restés muets... J'ai alors dessiné le problème sans noter aucune information.
"Qu'ai-je fait ?" Directement, les enfants ont compris ! "Vous avez dessiné les parts des deux Gilles". BINGO!
C'est à force de guider les enfants sur la bonne voie, en leur posant des questions que nous parvinrent au résultat tant attendu.
La résolution quant à elle s'est fait toute seule !
Cependant, beaucoup de temps a été perdu lors de la recherche de la bonne représentation, ce qui fait que je n'ai su faire que le premier problème avec les enfants... Le second sera fait lors de ma prochaine période consacrée à cette matière.
Ce qui a été :
Ce qui n'a pas été :
Si c'était à refaire :
Si c'était à refaire, je proposerais peut-être directement un "gabarit" de schéma vierge et je demanderais aux enfants de le compléter.
Observations du titulaire en cours d'activité :
En cours d'AFP/MFP, notre professeur nous a souvent expliqué sa manière de donner cours. Curieuse de voir ce que ça donne en classe, j'ai décidé de mettre cette méthodologie en application. J'ai donc envoyé un mail à mon professeur car malgré mes recherches, je ne trouvais pas de texte avec un grand nombre de pronoms possessifs. Heureusement, il en avait un et j'ai donc appliqué sa technique. Tout d'abord, j'ai retiré tous les pronoms du texte et j'ai demandé aux enfants de lire le texte et de me dire ce qu'il remarquait. Ils ont tout de suite remarqué qu'il manquait des mots et je leur ai demandé de mettre des croix à tous les endroits où, selon eux, il manque un mot.
Nous avons mis en commun et je leur ai demandé ce qu'ils remarquaient sans pour autant me dire la nature des mots manquants. Ensuite, seuls à nouveau, je leur ai redistribué le même texte avec des pointillés aux endroits où il manque des mots et je leur ai demandé de compléter les pointillés.
Directement, la plupart des enfants ont compris que c'était des pronoms possessifs et ont su facilement compléter les pointillés. Les autres, n'avaient pas pensé aux pronoms et avaient réécrit le mots qu'ils remplaçaient ce qui faisait énormément de répétitions.
J'ai alors interrogé ces enfants en premier et je leur ai dit : "Vous ne trouvez pas que c'est un peu lourd toutes ces répétitions ? Vous ne connaitriez pas un moyen de les éviter? " Et là, les enfants ont tout de suite compris ce à quoi je faisais allusion, ils se sont alors corrigés et tout le monde a su me citer les différents pronoms possessifs manquants.
Etant donné la rapidité des enfants, j'ai pu directement les lancer dans des exercices d'entrainement.
Ce qui a été :
Ce qui n'a pas été :
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Si c'était à refaire :
/
Observations du titulaire en cours d'activité :
Cette leçon a principalement été une phrase de recherche.
En effet, j'ai commencé ma leçon en écrivant "Les grands explorateurs" au tableau, ce qui a tout de suite éveillé la curiosité des enfants.
Je leur ai ensuite dit que nous allions nous intéresser à l'histoire de trois grands explorateurs. Cependant, pour qu'ils les découvrent, je leur au fait deviner grâce à des charades. Les voici :
- Mon premier est ce qui entoure mon cou lorsque je mets une chemise ?
Mon second accompagne deux autres pronoms personnels et constitue la 3ème personne du singulier.
Mon tout à découvert le Nouveau monde.
Qui suis-je ? Christophe Colomb (Col / on).
- Mon premier est un déterminant possessif.
Mon second nous pousse à gratter le pare-brise de nos voitures lorsqu’il fait très froid en hiver.
Mon troisième est un synonyme de « année ».
Mon tout a fait le premier tour du monde.
Qui suis-je ? Fernand de Magellan (Ma / gel / an).
- Mon premier se retrouve dans un nom de famille et est ce qui fait de quelqu’un un noble.
Mon second est un synonyme de « garçon ».
Mon troisième est un déterminant possessif.
Mon tout a atteint les Indes en contournant le Cap de Bonne Espérance au sud de l’Afrique.
Qui suis-je ? de Gama (de Gars / ma).
Une fois les charades trouvées, j'ai écrit le nom des trois explorateurs au tableau et j'ai demandé aux enfants de venir écrire, sous la forme d'un brainstorming, toutes les questions qu'ils se posent, toutes les choses qu'ils connaissent déjà, tous les mots clés qui leur viennent à l'esprit...
Une fois cela fait, j'ai divisé la classe en 4 groupes (un groupe par explorateur et un groupe pour les conséquences positives et négatives de ces voyages), je leur ai distribué un carnet de route par enfant et je les ai lancé dans une recherche permettant de découvrir ces explorateurs et leurs voyages ainsi que de répondre et de vérifier les éléments du tableau.
Pour une recherche organisée, j'avais installé, dans un coin de la classe, un banc de recherche avec de nombreux livres et les enfants, deux par deux, pouvaient venir chercher des ouvrages leur permettant de compléter leur carnet de route.
Nous n'avons pas été plus loin ce jour-là.
Mon professeur d'histoire est venue observer cette leçon et j'ai eu un retour positif avec des remarques pertinentes que j'ai directement mises en pratique.
Ce qui a été :
Ce qui n'a pas été :
Si c'était à refaire :
Si c'était à refaire, je changerais les groupes afin de toujours avoir un enfant ayant plus de facilités par groupe pour qu'il tire ses camarades vers le haut.
Observations du titulaire en cours d'activité :
Conseils (remarque de mon professeur d'histoire) :
Avant toute chose, j'ai demandé aux enfants s'ils aimaient le chocolat. Je leur ai ensuite expliqué le problème comme s'il s'appliquait vraiment à moi.
Voici le problème :
"Maman achète une tablette de chocolat, mais elle se demande si la tablette sera suffisante pour les 4 membres de la famille…
En effet, Lili prend de la tablette et Papa en mange . Quant à moi, j’en réserve .
Restera-t-il un morceau de chocolat pour maman ? Si oui, quelle portion aura-t-elle ?"
Je leur ai ensuite distribué une feuille reprenant le problème, une zone pour leur(s) calcul(s) et un quadrillage représentant la tablette de chocolat.
Les enfants ont d'abord résolu la feuille seule. Cependant et c'est une erreur de ma part; que je n'avais pas envisagée, les enfants ont directement colorié "la tablette de chocolat" sans même transformé leur fraction, sans même les mettre sur le même dénominateur.
J'ai donc donné des indices aux enfants étant dans le faux afin de les aider. Ceux-ci les ont vraiment bien aidé et la plupart des enfants ont réussi leur exercice.
Cependant, lors de la mise en commun, aucun ne savait me dire d'où venait le dénominateur commun. Il disait seulement : "j'ai compté le nombre de petit carré dans la barre de chocolat".
Réalisant rapidement mon erreur, je leur ai demandé comment ils auraient fait s'ils n'avaient pas eu la barre de chocolat. Les enfants ayant eu accès aux indices ont su me dire qu'il fallait transformer le dénominateur, mais comment ?
Aucun d'entre eux ne se rappelaient du P.P.C.M....
Une fois encore, mon maitre de stage m'a aidé en rappelant aux enfants comment ils avaient fait pour découvrir la notion lorsqu'ils étaient en cinquième (avant, cinquième et sixième étaient réunies et c'est mon maitre de stage qui avait les deux classes).
Très vite, les enfants s'en sont rappelé et la leçon a directement été beaucoup plus facile.
Ce qui a été :
Ce qui n'a pas été :
Si c'était à refaire :
Si c'était à refaire, je ne mettrais pas le quadrillage représentant la tablette de chocolat directement sur la feuille des enfants. Soit je leur distribuerais une petite feuille après la transformation des fractions, soit je ne l'aurais fait qu'au tableau.