Mes découvertes

Dans le cadre de notre cours de pédagogie, nous avons dû réaliser, en groupe, différents travaux sur des techniques de différenciation tels que les intelligences multiples, les fichiers, la métacognition... Voilà ce que nous avons découvert :

1.    Qu’est-ce que c’est ?

C’est une activité interactive menée lors d’une phase d’exercices ou d’apprentissage où les enfants sont en totale autonomie. Lors de celle-ci, l’enfant est face à différents choix en fonction de son évolution dans la tâche à effectuer.

Il n’y a pas de bons ou de mauvais cheminements. C’est une activité où l’enfant évolue à son rythme grâce à une méthode « par palier » qui comprend des pistes, des aides, des indices…

C’est un type de leçon que l’on retrouve beaucoup dans des activités littéraires mais qui est tout à fait adaptable dans des leçons de math, de français, d’éveil…

2.    De quoi peut se compose ce type de leçon ?

• D'exercices normaux.
• D’exercices de dépassement et/ou de remédiation.
• De découvertes.
• De rappels théoriques (indices, règles…).
• Des corrigés.
• D’outils à consulter (farde de synthèses, manuels…).
• De cheminements différents en fonction du chemin qu’emprunte l’enfant.
• De défis.
• ...

3.    Quelle est la démarche à suivre ?

3.1.        Dans le cas d’une leçon et non d’un exercice littéraire

a)     L’enfant est confronté à une première situation problème, à une première étape.

b)     Il tente de la résoudre (sans aide).

c)     Une fois cette étape résolue, il doit aller voir le corrigé en suivant l’indication donnée.

Exemple : Rends-toi à la page 20 pour vérifier tes réponses.

d)     Il se corrige et ensuite, il est redirigé vers 2 chemins possibles :

·       Soit il a réussi son exercice et est réorienté vers la question suivante.

Exemple : Réalise la question 2 à la page 14.

·       Soit il a éprouvé des difficultés qui ne lui ont pas permis d’obtenir les bonnes réponses. Il est alors dirigé vers :

vUn exercice supplémentaire de remédiation du même type.

Exemple : Réalise l’exercice supplémentaire à la page 2.

vUn rappel théorique de la règle, de la formule, de la marche à suivre…

Exemple : Relis ta règle à la page 7. Réalise ensuite l’exercice de vérification page 8.

e)     Il continue comme cela jusqu’à ce qu’il atteigne la fin de la tâche demandée.

3.2.        Dans le cas d’un exercice littéraire

Les étapes sont identiques sauf que l’enfant n’a plus de corrigé… et les indices qu’il reçoit sont les étapes à décrire pour construire son histoire.

C’est un cheminement plus linéaire, où l’enfant a plus de liberté dans la réalisation de la tâche.  

4.    Quels sont les points positifs et/ou négatifs de cette démarche ?

Ce sont des fiches progressives permettant de travailler une matière en rendant l'enfant autonome. Par ce moyen de différenciation, l'enfants évolue à son rythme dans des exercices progressifs. Les enfants ayant plus de facilités peuvent donc aller plus rapidement et ne sont pas "contraints" de s'adapter au rythme de leurs camarades et inversement pour les enfants plus lents et ayant plus difficile. De plus, cette méthodologie permet aux enfants en difficultés de pouvoir s’entraîner là où ils bloquent, il ne sont pas soumis à un rythme soutenu, ils peuvent prendre le temps de comprendre.

• L’intelligence verbale linguistique: 

C’est la capacité à être sensible aux diverses structures linguistiques sous toutes ses formes. Les personnes qui bénéficient d’une intelligence linguistique sont reconnues grâce à certaines caractéristiques : ils aiment lire, ils parlent facilement, ils racontent des histoires et ils aiment en écouter, ils apprécient les jeux de mots et les jeux avec des mots (devinettes, mots croisés, scrabble…). Ils peuvent également être de grands lecteurs, des écrivains merveilleux, être habiles lors de débats, d'exposés, de discussions, aimer apprendre des langues étrangères, s’intéresser à l’étymologie…

Ce sont des personnes qui prennent facilement la parole ou la plume et dont le vocabulaire est très riche. C’est l’intelligence de l’expression par le langage.

Ils aiment lire, écrire, écouter, raconter des histoires, apprendre des langues étrangères. Ils sont généralement excellents en expression orale ou écrite. Ils apprennent mieux en récitant, en entendant, en écrivant, en voyant des mots.

Les personnes dotées de cette intelligence se retrouvent souvent à faire des métiers tels que politicien, conférencier, avocat, poète, écrivain, orateur, publicitaire, journaliste… 

Lorsqu’ils sont encore élèves, les enfants chez qui l’intelligence linguistique est dominante sont souvent plus sensibles aux différentes formes de communication et au sens des mots. Ils se concentrent sur le langage oral et écrit. Ils communiquent clairement. Leur mémoire est stimulée par des mots et des phrases bien construites.

• L’intelligence logico-mathématique :

C’est la capacité de raisonner, de calculer, de faire preuve de logique, de compter, d’analyser, de résoudre des problèmes... Ce type d’intelligence permet l’analyse des causes et conséquences d’un fait, l’émission d’hypothèses, la compréhension de phénomènes complexes, la manipulation des chiffres et l’exécution des opérations mathématiques. 

Les personnes ayant cette intelligence, possède la capacité de calculer, de mesurer, de faire preuve de logique et de résoudre des problèmes mathématiques et scientifiques. Elles analysent les causes et les conséquences d’un phénomène ou d’une action et sont capables d’expliquer le pourquoi des choses. Elles ont aussi tendance à catégoriser et à ordonner les objets. Elles aiment les chiffres, l’analyse et le raisonnement. Cette intelligence permet aussi l’émission d’hypothèses complexes, la compréhension des principes d’un phénomène qui n’est pas toujours évident, la manipulation des nombres, l’exécution des opérations mathématiques et l’interprétation des quantités.

Les personnes possédant cette intelligence s’orientent le plus souvent vers des métiers comme scientifique, informaticien, médecin, mathématicien, enquêteur, juriste…

En tant qu’élèves, ce sont des enfants qui recherchent des liens logiques entre des concepts et des idées. Ils ont besoin de formuler une hypothèse et de l’appuyer par des exemples. Ils aiment catégoriser et classifier. Ils utilisent beaucoup la déduction et l’abstraction.

• L’intelligence intrapersonnelle :

C’est l’aptitude à faire de l’introspection, c’est-à-dire à revenir à l’intérieur de soi, à identifier ses sentiments, à analyser ses pensées, ses comportements et ses émotions. 

C’est la capacité à avoir une bonne connaissance de soi-même

Cette forme d’intelligence permet de se comprendre soi-même, de savoir ce dont on est capable, de constater ses limites et ses forces, d’identifier ses désirs, ses rêves et de comprendre ses réactions. 

On reconnaît particulièrement cette intelligence chez les personnes qui ont une bonne connaissance de leurs forces et de leurs faiblesses, de leurs valeurs ainsi que de leurs capacités. Ces personnes apprécient la solitude, elles arrivent à se motiver personnellement, elles aiment lire, elles écrivent souvent des journaux intimes. On dit qu’ils ont une forte vie intérieure.

Élèves, ce sont des êtres qui ont énormément besoin de réfléchir. Ils perçoivent bien leurs émotions et leurs besoins au niveau de l’apprentissage. Ils se concentrent facilement quand ils sont seuls. Ils n’aiment pas être dérangés quand ils sont en posture réflexive.

• L’intelligence interpersonnelle :

C’est la capacité à entrer en relation, à interagir avec les autres. 

Cette intelligence permet à l’individu d’agir et de réagir avec les autres de façon correcte. 

Elle l’amène à constater les différences de caractère, de nature, de motifs d’action entre les individus.  

Elle permet également l’empathie, la coopération, la tolérance. Elle donne la possibilité de détecter les intentions de quelqu’un sans qu’elles ne soient explicitement avouées. 

Cette forme d’intelligence permet de résoudre des problèmes liés aux relations avec les autres, de comprendre et de générer des solutions valables pour aider les autres.

C’est l’intelligence du cœur. 

Cette intelligence mène souvent les gens chez qui elle est dominante, à faire des métiers tels que politicien, enseignant, formateur, consultant, conseiller, vendeur, les personnes chargées des relations publiques…

Les enfants qui en sont dotés sont des élèves sensibles aux réactions et aux besoins de leur entourage. Ils préfèrent apprendre en coopérant avec les autres.  Ils nouent facilement des relations. Ils sont à l’écoute des idées des autres.

• L’intelligence visuelle-spatiale :

C’est une intelligence qui va permettre à l’individu, de se faire une représentation spatiale du monde dans son esprit. Elle donne la possibilité de créer des œuvres d’arts artisanales, d’agencer harmonieusement des vêtements, des meubles, des objets, de penser en images.

Cette intelligence à la capacité de percevoir et de créer des images mentales. Les personnes dont c’est l’intelligence principale ont la capacité de reconnaître les formes, les couleurs et les textures et mène à l’expression artistique. Elles savent percevoir le monde visible avec précision et en trois dimensions. Grâce à elle, ces personnes sont sensibles aux images ou à la perception du monde à travers des aspects visuels et dimensionnels. 

Ceux qui ont un bon sens de l’orientation, qui se créent facilement des images mentales, qui aiment l’art, ceux qui lisent facilement les cartes et qui ont un bon sens de l’orientation, qui aiment et établissent des diagrammes, des graphiques mais également les personnes qui apprécient les puzzles, qui savent arranger différents espaces, qui mémorisent grâce à des images et qui représentent les choses grâce au dessin pour une bonne compréhension… sont généralement des personnes chez qui l’intelligence visio-spatiale est dominante.

Cette intelligence les oriente le plus souvent dans des domaines tels que géographe, peintre, dessinateur, architecte, photographe, styliste, caméraman, paysagiste, sculpteur, naturaliste…

Lorsqu’ils sont élèves, les enfants sont plus sensibles aux représentations visuelles. Ils transforment facilement les apprentissages en images mentales. Ils comprennent et mémorisent mieux en visualisant les objets, les graphiques et les images. Leur imagination est importante et utile. Un enfant à forte intelligence visio-spatiale retiendra mieux l’histoire sous forme de cartographie historique. Ces personnes gagnent à appuyer leurs apprentissages sur quelque chose qui se représente dans l’espace (exemple : schémas).

• L’intelligence corporelle kinesthésique :

Cette intelligence représente la capacité à utiliser son corps ou une partie de son corps de manière précise ou non, c’est aussi le fait de communiquer et de s’exprimer par le mouvement.  C’est également réaliser des tâches en faisant appel à la motricité fine, apprendre en manipulant des objets, faire des exercices physiques ou pratiquer des sports. La plupart du temps, les athlètes, les menuisiers, les chirurgiens et les comédiens ont ce type d’intelligence.

L’intelligence kinesthésique est l’intelligence du mouvement. C’est la capacité de maîtriser et interpréter les mouvements du corps, de manipuler des objets avec soin. 

C’est l’intelligence qui permet d’établir des relations entre l’esprit et le corps. 

Les personnes qui ont cette intelligence font preuve d’une bonne coordination, qui utilisent des gestes et le langage corporel, qui aiment le fait de toucher et de manipuler, qui sont habiles dans tout ce qui est manuel, qui aiment faire du sport ou jouer la comédie…

Lorsqu’ils sont élèves, ils s’épanouissent dans des activités sportives et théâtrales de toutes sortes. Ils apprennent mieux quand ils peuvent utiliser leur corps, manipuler et toucher les objets.  Ils s’expriment beaucoup avec leurs mains.

• L’intelligence musicale :

Cette intelligence représente chez celui dont elle est l’intelligence principale, la capacité de penser en rythme et en mélodie, de reconnaître des modèles musicaux, de les mémoriser, de les interpréter, d’en créer et d’être sensible à la musicalité des mots et des phrases.

Dans cette catégorie, on retrouve des danseurs, des chanteurs, des chorégraphes, des vendeurs d’instruments de musique…

C’est la sensibilité aux sons, qui permet aux personnes dotées de cette intelligence d’entrer en relation avec les autres et le monde au moyen de sons, de rythmes. C’est la capacité à produire, distinguer, transformer, apprécier un rythme. 

L’intelligence musicale permet de comprendre les différentes formes d’expression musicale, ou de se servir de la musique pour s’exprimer. Les personnes qui ont cette intelligence sont reconnues pour montrer une capacité étonnante à retenir des rythmes et des chansons. Elles ont aussi la capacité à comprendre le langage de la musique (symboles et termes musicaux).

Elèves, ce sont des enfants sensibles aux mélodies et aux rythmes. Ils aiment et comprennent la musique. Elles les relaxent. Ils peuvent utiliser les rythmes pour apprendre.

• L’intelligence naturaliste :

L’intelligence naturaliste va pousser l’individu à classifier, à identifier, à reconnaître et à utiliser ses connaissances sur l’environnement naturel, sur les animaux, sur les végétaux ou sur les minéraux. 

Souvent, les personnes, dont cette forme d’intelligence est bien développée, aiment posséder un cahier de notes, d’observations ou garder leurs observations en mémoire.

Ce sont des gens qui aiment prendre soin d’animaux, cultiver un jardin et qui sont en faveur de l’établissement de parcs dans leur ville.

Les personnes qui ont cette intelligence sont reconnues pour montrer une capacité étonnante à identifier les formes et structures de la nature, à distinguer et classifier animaux, roches, étoiles, planètes, ou même des éléments non naturels. Cette intelligence permet d’être sensible aux vivants et de comprendre l’environnement dans lequel l’homme évolue.

Ces personnes ont souvent les professions suivantes : biologistes, botanistes, écologistes, océanographes, zoologistes, explorateurs, chasseurs, pêcheurs, chefs cuisinier…

Lorsqu’ils sont enfants, ce sont des élèves observateurs qui perçoivent vite les petits détails ou autres nuances. Ils sont sensibles aux sons et aux caractéristiques de leur environnement. Ils aiment la nature.

"La métacognition c’est s’asseoir pour se regarder marcher pour mieux marcher ensuite."

"La métacognition c’est descendre de son vélo pour se regarder pédaler pour mieux pédaler

ensuite."

Dans le programme intégré de l’enseignement fondamental, la métacognition est définie comme celle-ci : compétence transversale relative à la prise de conscience de son fonctionnement : compétences relatives à la prise de conscience de son être et compétences relatives à l’analyse de ses démarches.

Pour amener l’enfant à être capable de métacognition il est impératif de l’aider à prendre du recul par rapport à soi-même, à prendre de la distance vis-à-vis du travail effectué afin d’analyser le tout avec un regard objectif, critique et rigoureux. 

Aménager sa classe en une classe flexible c'est aménager le lieu d'apprentissage afin de permettre aux enfants de trouver la position, le support, l'assise... qui leur apportera le plus de confort afin de favoriser leur concentration en fonction de l'activité à mener.

Le plan de travail est un support personnalisé établi entre l'instit et son élève afin de se mettre d'accord sur un parcours d'apprentissages en accord avec les choix de l'élève et les obligations scolaires imposées par l'enseignant.

C'est un outil qui permet de voir l'évolution de l'enfant. Il pousse l'enfant à réfléchir à ses objectifs et à ses stratégies. De plus, grâce à ce portfolio, on garde une trace des apprentissages des enfants.

Les devoirs sont des travaux donnés aux enfants afin qu'ils les réalisent en dehors des temps d'école. Le but de ceux-ci est de les responsabiliser, de les rendre autonome, de s'entrainer quant à la matière, de gérer leur temps...

Il existe différents types de groupes :

• Les groupes de besoin :

L'idée est de regrouper des enfants ayant des besoins communs à un moment donné. Généralement, ces groupes sont homogènes.

• Les groupes de niveau :

Les groupes de niveau consistent à regrouper des enfants homogènes intellectuellement parlant afin d'estomper les différences en eux mais aussi afin que l'enseignant avance au même rythme avec tous les membres du groupe.

• Les groupes de remédiation : 

Selon Bordas (cité par REY B. dans Pratiques de pédagogie différenciée à l’école primaire) la différenciation est un "acte pédagogique qui doit permettre à l’enseignant de porter remèdes à des lacunes détectées dans les connaissances de base des élèves. Elle dépasse le simple soutien : il s’agit d’une reprise systématique d’apprentissages jugés fondamentaux, qui n’ont pas été réussis et sans lesquels d’autres apprentissages ne peuvent pas être construits."

Méthodologie qui consiste à pousser les enfants à s'entraider. Généralement, les enfants ayant plus de facilités viennent aider leurs camarades en difficultés dans la compréhension ou dans la réalisation d'une tâche.