Octobre

J’ai été rencontrer mes deux maitres de stage. Je pense que ceux-ci sont très ouverts.

D’ailleurs, lors de mon entrevue avec ma maitre de stage de 4ème primaire, je lui ai directement parlé de mon problème de gestion du temps et nous nous sommes mises d’accord, pour gérer mon temps, j’utiliserai, le plus souvent possible, le time timer de la classe. Cela représente non seulement un avantage pour moi car je devrai respecter le temps imparti et donc je ne ferai pas de débordements inutiles mais aussi pour les enfants et leur gestion du temps lorsque je les lancerai dans des exercices, dans une confrontation, un travail par ateliers…

J’ai également appris que je serais seule pendant 4 jours. J’appréhende énormément car, l’année passée, mon maitre de stage était toujours présent et un peu intrusif lorsque je donnais mes leçons. Ici, je serai livrée à moi-même mais je pense que c’est l’occasion de voir les vraies facettes du métier d’institutrice. Je découvrirai enfin l'entièreté des responsabilités d'instit.

 

Pour ce qui est des cours, octobre est le mois du réel commencement, beaucoup de travaux de groupe nous attendent (en psychologie du développement, en religion, en français, en mathématique, …).

  • En mathématique, nous avons déjà des AFP pour créer une leçon d’apprentissage. Notre sujet était les longueurs. Nous avons dû le présenter et je constate que malgré que nous ayions créé entièrement la leçon il est très difficile de la verbaliser.
  • En psychologie des apprentissages, j’ai découvert la méthodologie d’une leçon d’éveil, celle-ci est vraiment très intéressante mais pas facile à mettre en place. L’année passée, j’avais fait, avec Laureen une leçon sur le squelette et je vois aujourd’hui que, sans le savoir, nous avons respecté cette méthodologie. Je sais donc dire que c’est un très gros travail qui demande énormément de temps et d’investissements. Ce qui me fait le plus peur lorsque je devrai l’appliquer, ce sera de trouver, à chaque fois, un problème mental, amener les enfants à se questionner et à effectuer des recherches et des expériences pour répondre à leurs questions.

 

Je me suis également rendue au salon de l’éducation le 06 octobre 2018 et contrairement à l’année passée, j’ai eu l’impression de savoir où j’allais et de savoir ce que je devais absolument voir. L’année passée, j’y étais allée en novice, je n’avais pas encore de notion pédagogique et je n’avais pas encore eu de stage donc je ne connaissais pas grands choses aux livres, aux maisons d’édition, aux matériels didactiques… Cette année, j’y suis allée en « institutrice débutante, en pleine progression ». Je savais un peu mieux vers quoi me diriger, je me suis intéressée à beaucoup plus de choses, j’ai eu la chance de discuter avec des personnes très intéressantes et je suis même aller voir une conférence sur la pédagogie de la lecture que j’ai trouvé réellement fabuleuse. Celle-ci était présentée par un québécois. De là émane cette question, le Canada est-il en avance sur nous pédagogiquement parlant ? Moi qui aimerais faire un érasmus au Canada…

 

Ensuite, nous sommes partis 2 jours et demi à Haugimont et nous avons expérimenté pleins de choses et ce, tant au niveau organisation qu’au niveau apprentissage. En effet, il a fallu qu’à 30 personnes, nous nous mettions tous d’accord quant aux menus, à l’organisation des chambres, des charges, du nettoyage… ce qui n’a pas été une mince affaire. Je me rends d’ailleurs compte, de par cette expérience, que lorsque je serai institutrice, ce sera quelque chose qui fera partie de mon quotidien. Par exemple, si je fais un voyage scolaire avec ma classe, je sais que je devrai énormément communiquer avec mes collègues m’accompagnant quant au lieu, aux activités, aux horaires… mais aussi avec mes élèves, pour leur donner l’occasion de participer à l’organisation du voyage et enfin avec leurs parents pour tout ce qui est administratif.

Au niveau des apprentissages, nous avons découvert pleins de choses très intéressantes et nous appris à voir les choses différemment. J’avais l’impression d’être un enfant manipulant pour acquérir de nouveaux savoirs et je sais désormais comment cela fonctionne pour l’enfant.

 

Enfin, le 22 octobre, ma première journée d’observation ! Celle-ci a été des plus intéressantes, je me retrouve dans une classe où les enfants rencontrent de grandes difficultés d’apprentissage (beaucoup de dys- à dyslexie, dysphaqie…) ainsi qu’un enfant étant en intégration, c’est-à-dire, qu’il vient de l’enseignement spécialisé (type 3, troubles du comportement).

Je réfléchis donc déjà à des adaptations éventuelles, à des choses à mettre en place…

J’ai également reçu mes premiers sujets de stage :

  • L’appareil respiratoire
  • Savoir parler sur saint Nicolas
  • Bricolage de saint Nicolas
  • La Préhistoire
  • Le périmètre
  • Le pluriel des noms
  • Le féminin des noms
  • Un savoir lire au choix
  • L’avent
  • L'indicatif imparfait
  • Savoir écouter au choix
  • La construction de graphiques

 

Pour ce qui est de mon projet, j’ai élaboré quelques idées avec ma maitre de stage au cas où et j’ai déposé ma boite à idées, j’ai hâte de voir ce qui va en ressortir.

 

Une autre question s'est très vite posée, après la première réunion concernant le projet OSE (ouverture sur l'extérieur) dont l'idée était une parade dans Namur, je me suis demandée si je ne me lancerais pas plutôt dans un projet citoyen ou entrepreneur...

Je n'ai pas encore su me décider mais je vous tiendrai au courant du résultat de ma réflexion :)