La personne que je suis devenue :

ma deuxième année en bac 2

Identité enseignante personnelle : quelle enseignante suis-je ?

Qui suis-je en début de bac 2 ?

Quelles étaient mes compétences et mes forces en fin de bac 1 ? Et mes faiblesses ? A quoi dois-je être attentive ?


L’année passée, je voulais être cette enseignante :

« J’aimerais être une enseignante à l’écoute qui communique et qui se préoccupe des humeurs, des avis, des sentiments… de mes élèves.

Je voudrais terminer mes journées en me disant que j’ai fait quelque chose pour mes élèves, qu’ils soient en difficultés ou non.

Je veux transmettre l’envie d’apprendre par soi-même et par les autres.

J’aimerais réussir à mettre de l’entrain et du dynamisme dans mes leçons pour parfois faire rire mes élèves.

Je ferai mon possible pour instaurer un climat de respect, propice à l’apprentissage, sain où je ferai évoluer mes élèves afin qu’ils acquièrent une certaine confiance en eux. Grâce à cela, j’aimerais leur inculquer des valeurs importantes comme le respect, l’honnêteté, la politesse, la confiance, l’indulgence, la persévérance… »

 

Aujourd’hui, je me retrouve encore beaucoup dans cette description. Mon cours d’identité de l’enseignant m’avait beaucoup ouvert les yeux sur les multiples tâches et missions d’une institutrice et je me suis rendue compte qu’il n’était pas facile de les appliquer. Au-delà de la personne que je suis en tant qu’institutrice, il y a aussi les choses que je fais. Je veux faire les choses bien. Cette année, c’est mon cours de psychologie des apprentissages et d’AFP pédagogie qui va m’aiguiller.

C’est lorsque j’applique la méthodologie de l’éveil que je serai une institutrice qui pousse ses élèves à se mettre en situation de recherche.

C’est lorsque j’instaurerai un projet, que je serai le plus à l’écoute des idées, des envies, des questionnements de mes élèves.

C’est en créant des chartes, des tâches, un conseil de classe avec mes élèves que je ferai quelque chose, que je leur inculquerai la notion de respect de politesse, etc., que je me préoccuperai d’eux, des personnes qu’ils sont et des choses qu’ils pourront ressentir.

C’est en tenant compte de leur développement que j’apprendrai au cours de psychologie du développement que je pourrai agir pour et selon eux.

A la fin de ma première, je constate que mes forces et mes compétences ne se situent pas au niveau des cours théoriques que nous avons à l'école mais au niveau de mes stages. 

En effet, depuis toute petite, j'éprouve de grandes difficultés en mathématique et celles-ci ressortent encore aujourd'hui. Pour ce qui est du français, j'avoue que je savais que notre langue française était compliquée mais à ce point-là... 

Je me suis cependant découverte en stage. Certes, il faut encore que je m'améliore sur de nombreux points tels que la gestion de mon stress qui m'empêche, lorsque je suis observée, de montrer l'institutrice que je suis vraiment. Quand quelqu'un me regarde (ma maitre de stage, mes professeurs...), j'ai tendance à devenir "coincée", je n'arrive plus à rire avec les enfants ou à donner de la vie dans mes leçons et c'est quelque chose sur lequel je dois vraiment travailler. Je dois aussi faire attention à la gestion de mon temps, l'année passée, je ne respectais pas bien mes horaires car j'avais tendance à trop attendre les enfants. Je dois donc accélérer et trouver des outils et m'aider à palier à cette difficulté. Ensuite, j'aimerais trouver des outils efficaces quant à ma gestion de groupe pour compléter les outils utilisés en stage... J'ai eu la chance de tomber sur une classe très calme où les règles établies par mon maitre de stage étaient vraiment respectées et comprises par les enfants mais ce ne sera surement pas toujours le cas.

Je suis donc consciente qu'en deuxième année, je vais devoir m'atteler à un travail acharner quant aux matières qui me posent problèmes à l'école et à fournir des efforts encore plus considérables pour réussir à surmonter mes difficultés. 

Pour ce qui est de mes stages, je suis également consciente de ce que je dois faire et de ce que je dois améliorer jusqu'à maintenant. Je cherche donc des solutions, des outils me permettant de m'améliorer.


Par rapport à mon premier rapport de stage... Mes compétences acquises selon mon maitre de stage...

Analyse de mon rapport de stage et remise en question


Mes points forts : 

  • Mon investissement quant à mon matériel et quant à l'élaboration de mes leçons.
  • Ma relation avec les enfants.
  • Je ne laisse personne de côté, je pousse tout le monde à participer.
  • Je me préoccupe de mes élèves et je prends le temps de les aider, de leur réexpliquer ce qu'il n'ont pas compris... (différentiation).
  • Je suis organisée.

 Mes points faibles :

  • Ma gestion du temps.
  • Le niveau de mes exercices.
  • Parfois, il y a un manque d'entrain dans mes leçons (les enfants doivent être impressionnés).
  • Tendance à aller soit trop vite, soit trop lentement (difficulté à trouver un juste milieu).
  • Difficulté à aller directement à l'essentiel.

 

Ce que je dois ou peux faire pour m'améliorer : 

 

Je sais qu'il est important que je fasse attention à la gestion de mon timing. Je pourrais peut-être instaurer des outils tels que des minuteurs, un maître du temps parmi les enfants...

De plus, pour ce qui est de mes exercices, il faut que je fasse plus attention à la taxonomie dans mes feuilles d'exercices et, pourquoi pas, faire lire mes feuilles d'exercices par plusieurs personnes extérieures.

En ce qui concerne le manque d'entrain dans mes leçons, cela est dû à ma grande timidité et à mon manque de confiance en moi. Je dois donc effectuer un travail sur moi-même pour réussir à passer au-dessus de cela.


Les outils qui m'intéressent...

Pour le bruit : 

1. Le système de la sanction 

  • Un panneau de couleurs (avec un rapport au foot par exemple) : lorsque qu’un enfant fait du bruit, sans rien dire mais en montrant ce que je fais, je me dirige vers mon panneau de couleur et je lui mets un carton jaune. L’enfant va se calmer pour ne pas encore changer de couleur et ses camarades vont se calmer pour ne pas obtenir un carton jaune ou rouge également.
  • Ce qui existait dans ma classe de stage : avec un système de pinces à linge qui descend en fonction des remarques, du bruit… 

2. Le système de la récompense

  • Des perles, des cachets verts, des gomettes... : à l’inverse du système de sanction ci-dessus, le système suivant encouragerait les enfants qui ne sont pas bruyants. Pour cela, il faut repérer un ou plusieurs enfants qui fait (font) ce qui a été demandé ou qui sont calme(s) et silencieux. Et, tranquillement, sans en avertir les autres mais sans leur cacher non plus, je lui donne une perle, un cachet vert, une gommette… Toutefois, pour conscientiser les autres de leur mauvais comportement, je félicite l’élève sollicité tout haut pour que tout le monde entende.
  • "Je félicite ............... parce que" : plus ou moins semblable au précédent, ce système consiste à féliciter, à haute voie, les enfants respectant les consignes, les règles de vie... Il n'a pas meilleure récompense que la valorisation positive et on enlève la récompense "objet" qui risque d'être associée à "la carotte devant l'âne".

Pour les émotions : 

  • Un tableau des émotions : Les enfants pourront donc utiliser le tableau des émotions pour définir leur humeur du moment. Cependant, les enfants ne doivent pas simplement l’expliquer, il faut que l’instituteur prenne en compte ces différentes humeurs et les respecte. D’ailleurs, pour ne pas passer au-dessus, les enfants pourraient coller une étiquette avec leur prénom sur leur émotion du jour.
  • Le rituel connu "l'humeur du jour".

Pour la relation avec autrui :

1. Petit jeu à faire avec sa classe

  • Les dominos : Les participants sont tous assis en cercle. L’animateur explique qu’ils ne sont pas placés par hasard, mais comme des dominos. Ils ont donc un point commun avec leurs voisins. Dans un premier temps, cela peut être un élément visible (par exemple, des vêtements de la même couleur), dans un second temps, un élément invisible (par exemple, un goût, un loisir commun). L’animateur laisse quelques minutes pour que chacun trouve un point commun avec son voisin de gauche et un autre avec son voisin de droite. Quand tout le monde a fini, un volontaire commence le tour de cercle en disant : « Avec (le prénom de son voisin de gauche ou de droite), nous avons comme point commun…

Pour l'autonomie / les responsabilités :

  • Un tableau des charges.

Pour ma gestion du temps :

  • Mise en place d’un timer pour chronométrer chaque étape de mes leçons.

Pour ma gestion de groupe :

  • Mise en place d’une charte personnelle avec ce que j’attends des enfants et permettre aux enfants de s’exprimer quant à ce qu’ils attendent également de moi.